La bonne infirmière (maintenant sur Netflix) est un thriller de tueur en série sans tous les accessoires habituels que l'on pourrait attribuer à de telles choses. C'est un BATEAUX ( Basé sur une histoire vraie ) film basé sur Le livre de non-fiction de Charles Graeber du même nom, à propos de l'un des tueurs en série les plus prolifiques de tous les temps – mais ce tueur à mort n'est pas du genre slash and grim qui laisse derrière lui un jeton et laisse les détectives perdre des semaines de sommeil dessus. Non, ce type est Charlie Cullen, une infirmière qui s'est enfuie en tuant subrepticement des patients avec des médicaments pendant de nombreuses années. Il est joué par Eddie Redmayne, qui fait le truc de sociopathe gentil et effrayant tandis que Jessica Chastain ancre le film en tant que collègue qui se passionne pour son horrible plan, et au lieu de faire du showboating (à l'exception d'une scène d'Oscar Clip en herbe), ils garder la tension ronronnante sous les rythmes monotones de la vraie vie. Est-ce une approche rafraîchissante, ou allons-nous souhaiter plus de fioritures Buffalo Bill/Casanova/Jack the Ripper ?
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LA BONNE INFIRMIERE : STREAM IT OU SKIP IT ?
L'essentiel: ST. HÔPITAL ALOYSIUS, PENNSYLVANIE, 1996 : Les alarmes bêlent alors qu'un patient est à plat. Les médecins et les infirmières se précipitent dans la salle pour pratiquer la RCR et utiliser le défibrillateur. Une infirmière se tient à un pas ou deux en arrière et regarde, et la caméra zoome sur son visage. Tout doucement. Atrocement lentement. Les minutes passent. Nous entendons l'agitation hors écran alors que les médecins tentent désespérément de sauver cette pauvre âme, comptant, administrant des médicaments et des procédures et finissant par l'appeler, mais tout ce que nous voyons, c'est Eddie Redmayne de profil, regardant avec une inquiétude fade et peut-être juste le moindre soupçon de fascination . Sautez dans le New Jersey, 2003, où l'infirmière Amy Loughren (Chastain) se casse le cul pendant le quart de nuit aux soins intensifs. Elle laisse gentiment le mari d'un patient âgé passer la nuit malgré la politique de l'hôpital et se fait légèrement mâcher par son superviseur pour cela. Elle montre un ton amoureux tout aussi familier avec un patient dans le coma, bavardant alors qu'elle tourne la pauvre femme dans son lit pour éviter les plaies, mais l'effort est un peu trop pour Amy. Elle commence à respirer lourdement et vacille avec précaution dans une pièce voisine où elle tire le rideau et se laisse tomber sur le lit et semble endurer une forme d'événement cardiaque.
Remerciez la direction de l'hôpital d'avoir cessé son budget habituel et d'avoir embauché une nouvelle infirmière pour aider Amy. Il s'appelle Charlie, et oui, nous le reconnaissons comme le Redmayne de la séquence d'ouverture. 'Des tonnes d'expérience, d'excellentes recommandations' est la ligne sur Charlie, et il montre bientôt une manière impeccable au chevet et le type de chaleur empathique qui se traduit par une amitié rapide et facile avec Amy. Et Amy aurait besoin d'un ami en ce moment. Une visite chez le médecin est une mauvaise nouvelle : Myopathie. Elle a besoin d'une transplantation cardiaque. Elle ne devrait pas travailler - mais elle n'aura pas d'assurance maladie avant d'avoir passé un an à l'hôpital, et c'est dans quatre mois. C'est une mère célibataire avec deux petites filles qu'elle voit brièvement le matin avant d'aller à l'école; la baby-sitter lui rappelle qu'elle a oublié de payer pour vendredi dernier, alors Amy compte les célibataires dans son portefeuille. La facture d'une visite chez le cardiologue s'élevait à près de mille dollars. Elle vit dans un minuscule espace entre le marteau et l'enclume.
Et en piqué Charlie. Il la surprend au milieu d'un autre événement cardiaque derrière le rideau, l'aide à calmer sa respiration. 'Je vais juste m'asseoir avec toi jusqu'à ce que tu te sentes mieux', dit-il. Elle partage son secret avec lui et il promet de l'aider à traverser ces quatre mois. Il intervient lorsque la femme comateuse a besoin de se retourner. Il s'arrête et joue avec les filles d'Amy, qui l'aiment. Il vole des médicaments pour elle lorsqu'elle éprouve des douleurs à la poitrine et lui montre comment manipuler le système informatique pour que personne ne le remarque. Pendant ce temps, un de leurs patients meurt subitement et inexplicablement. Une paire de détectives (Nnamdi Asomugha et Noah Emmerich) sont appelés pour enquêter, et la directrice de l'hôpital (Kim Dickens) sourit de manière passive-agressive en les bloquant. Tu mets tout ça ensemble ? Peu importe, parce qu'Amy l'est certainement. Amy et son cœur fragile et surmené.
Quels films cela vous rappellera-t-il ? : La bonne infirmière penche vers l'extrémité la plus sombre du spectre entre Infirmière Betty et Sept . Chastain agit comme un fou dans des moments de subterfuge exténuants qui rappellent Leo en train de transpirer son cul dans Les défunts . Et Netflix continuera à traire l'histoire avec Capturer l'infirmière tueuse , un documentaire qui sortira bientôt et dans lequel nous rencontrons la vraie Amy Loughren.
Performances à surveiller : Redmayne est subtilement terrifiant quand il est niché dans l'ironie dramatique ici – nous savons qu'il est un sociopathe, et Amy non – mais il le souffle en devenant fou dans une scène culminante décevante et surmenée. Mais Chastain tient la ligne de crédibilité (comme elle l'a fait plusieurs fois auparavant : Mettre à l'abri , Zéro sombre trente , L'arbre de la vie ), donnant une performance dramatiquement résonnante sans jamais nous faire sortir du moment.
Dialogue mémorable : Charlie : 'Ils ne m'ont pas arrêté.'
Sexe et peau : Aucun.
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Notre avis : Les gens meurent tout le temps dans les hôpitaux, mais savez-vous ce qui n'arrive pas très souvent ? Les hôpitaux sont tenus responsables des décès de patients qui ne correspondent pas tout à fait à la norme logistique. Aux côtés de La bonne infirmière La tension basée sur le personnage d'Amy-Charlie est une sévère mise en accusation du système médical américain à but lucratif, qui, dans ce complot et dans la vraie vie, a permis à Charlie Cullen d'être renvoyé et embauché encore et encore afin qu'il puisse continuer à tuer des gens, car les hôpitaux fermaient les yeux et évitaient ainsi toute responsabilité juridique ou financière. C'est nouveau - alors ajoutons-le simplement à l'Everest sans cesse croissant d'histoires dans lesquelles les gens renoncent à un traitement vital parce qu'il est inabordable et/ou sont mis en faillite par les compagnies d'assurance, bien que ce film ait aussi cela (bien que la scénariste Krysty Wilson- Cairns fictionnalise les problèmes d'assurance d'Amy, si un mastodonte hypocrite corrompu exploitant capitaliste grossier mérite d'être impitoyablement empilé, c'est le système médical américain).
C'est un chaudron bouillonnant de rage que ce film explore. Mais un autre bouillonne à côté, de nature plus émotionnelle : comment Amy s'appuie sur Charlie pour un soutien indispensable. Sa lutte est réelle, et il est si gentil, si doux, si attentionné, et Redmayne est si convaincant. C'est précisément ce dont elle a besoin, mais lorsque le tapis lui est retiré au pire moment possible, elle n'a d'autre choix que de creuser et de faire ce qui doit être fait - être une personne bonne et décente dans la même pièce avec un homme capable d'un mal inexplicable. Il y a des scènes dans lesquelles elle sait mais nous ne savons pas s'il sait qu'elle sait, et la tension est angoissante. Vous pourriez embouteiller les pauses enceintes entre Redmayne et Chastain et chauffer la maison pendant un an.
Le réalisateur Tobias Lindholm maintient un rythme régulier et un ton sec et sobre qui soutiennent et encouragent les performances résolues des deux protagonistes. Il frôle l'incolore morne, mais se sent rarement irréaliste. Lindholm choisit judicieusement de sous-réaliser et de laisser les performances de Chastain et Redmayne guider le film, et le résultat est un drame pour adultes souvent captivant qui suscite des sentiments à la fois existentiels et pragmatiques. Il s'avère qu'il y a une grande horreur dans une histoire de mal singulier propagée par une bureaucratie d'entreprise amorale.
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– h-townhome (@décider) 27 octobre 2022
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Notre appel : DIFFUSEZ-LE. La bonne infirmière est un down-down-downer solide comme le roc qui nous donne de bonnes performances et pas de réponses faciles. Assurez-vous cependant que vous êtes prêt à supporter deux heures de drame pesant.
John Serba est un écrivain indépendant et critique de cinéma basé à Grand Rapids, Michigan. En savoir plus sur son travail sur johnserbaatlarge.com .